Qui sommes nous ?

logo_add_de_franceL’Église évangélique de Toulouse Ouest est membre de la Fédération Nationale des Assemblées de Dieu de France (FNADF). Nous sommes protestants, héritiers de la Réforme pour un retour à la Parole de Dieu dégagée des traditions religieuses et à la justification par la foi seule. Nous sommes évangéliques, mettant l’accent sur l’expérience de la nouvelle naissance enseignée par Jésus (Jean 3.1-13). Celle-ci se manifeste par un changement de vie et par la foi personnelle du croyant. Nous sommes pentecôtistes, mettant l’accent sur l’expérience du baptême dans le Saint-Esprit comme celui vécu par les premiers disciples (Actes 2), sur la guérison divine, et sur la vie de l’Esprit.

Pour résumer notre théologie :

  • En ce qui concerne le salut par la foi, nous sommes luthériens,
  • En ce qui concerne le baptême, nous sommes baptistes,
  • En ce qui concerne la sanctification, nous sommes méthodistes,
  • En ce qui concerne l’évangélisation, nous sommes de l’Armée du Salut,
  • En ce qui concerne le baptême dans le Saint-Esprit, nous sommes pentecôtistes.

Origine des Assemblées de Dieu

Dès le début de la Réforme protestante, de petits groupes de chrétiens ont souhaité revenir à une piété et à une foi conformes à l’Évangile avec un engagement plus personnel envers le message du Christ. Ce courant évangélique a irrigué les Églises de la Réforme et a engendré des communautés vivantes. Dans les pays qui ont fait preuve de tolérance religieuse, ces Églises de professants ont progressé, remettant en lumière de nouvelles facettes de l’enseignement du Nouveau Testament.
Au début du XXe siècle, un mouvement spirituel très dynamique que l’on appellera bientôt « pentecôtisme », se produisit de manière spontanée et presque simultanée dans diverses régions du monde. Il mettait l’accent autant sur la foi et le miraculeux que sur la droiture morale et la sainteté. Les grands leaders du pentecôtisme étaient des inconnus et pour la plupart, le sont restés. Bien qu’il n’y ait pas de statistiques officielles, certains spécialistes estiment à 50 millions le nombre de membres des Assemblées de Dieu dans le monde.

En France, les Assemblées de Dieu furent implantées en 1930 avec la collaboration du missionnaire britannique Douglas Scott. Sa prédication, touchant le cœur des gens et accompagnée de guérisons miraculeuses, a conduit beaucoup de personnes à une conversion personnelle au Christ.
Les premières associations cultuelles ont été fondées en 1932. Elles sont aujourd’hui réparties dans la totalité des départements de la métropole ainsi que des départements et territoires d’outre-mer.
Fondées uniquement sur la Bible quant à leur doctrine et leurs pratiques religieuses, elles sont étroitement unies sur le plan des principes spirituels, de la communion fraternelle et de l’action commune. Les pasteurs se rencontrent mensuellement dans chaque secteur régional ; deux fois par an dans la zone nord comme dans la zone sud de la France (conventions nord et sud) et une fois par an en congrès national.
C’est en congrès national que sont prises les décisions qui concernent et engagent l’ensemble des activités communes mentionnées dans l’annuaire des Assemblées de Dieu édité et mis à jour au début de chaque année légale.

Quelques chiffres :

  • 671 Églises et postes d’évangélisation en France métropolitaine
  • 116 lieux de culte pour les départements et territoires d’outre-mer
  • 105 000 personnes, dont 42 000 membres adultes et baptisés
  • 502 pasteurs
  • 52 missionnaires, principalement en Afrique et en Asie du Sud Est.

Historique à Toulouse

La première Assemblée de Dieu de Toulouse fut officiellement déclarée en préfecture en 1948 par le pasteur Marcel Roux à la suite du ministère des pasteurs Christophe Domoutchief et Henri Roux. Un local fut trouvé non loin de la place du Capitole, 7 rue Temponières, pour accueillir la foule des chrétiens qui ne cessait de croître.
Durant cette période, l’évangéliste anglais Douglas Scott organisa une campagne d’évangélisation de trois ans dans plusieurs villes du Sud Ouest de la France dont Toulouse.
Suite à la vision de l’évangélisation, des œuvres furent implantées dans d’autres quartiers, notamment l’Église de Saint-Agne au Sud de la ville. Par la suite, l’assemblée-mère déménagea successivement à la rue Léonce Castelbou, puis dans le quartier des Minimes.

L’Église de Toulouse Ouest fut ouverte par le pasteur Laurent Van de Putte en 1988, en collaboration avec les pasteurs des Minimes. Les croyants, au nombre de neuf lors de leur premier culte, se réunirent pendant quelques mois dans un temple protestant, mis à disposition pour la circonstance, dans le quartier de la Farouette. Puis, une droguerie fut aménagée en lieu de culte à la Place du Milan. Le pasteur Alain Larroque prit la suite de l’œuvre et un bâtiment fut loué dans le quartier de Lardenne pendant plusieurs années. Le local devenant exigu, l’assemblée déménagea en 1995 dans un ancien entrepôt de peinture situé dans le quartier des Pradettes. Jean-Marc Botteron et son épouse ont pris la responsabilité pastorale de cette Eglise depuis 2003.

Témoignages vécus

 

Dieu, dans sa miséricorde, m’a permis d’assister à nos réunions lors d’une grande épreuve, au mois de septembre 1939. Les réunions évangéliques se tenaient chez les « Américains » (ancien immeuble), avec le pasteur Christophe Domoutchief pour le culte du dimanche matin, et le jeudi soir, l’édification et la prière avaient lieu chez Monsieur et Madame Ané aux Allées Jean-Jaurès (en face du cinéma « Variétés »). Environ 4 à 5 ans après, M. Domoutchief est devenu souffrant, des serviteurs de Dieu le remplaçaient chaque semaine comme : Mrs Gichtnare, Ove Falg, Romanelli, Leblond, Lafayette etc.
Entre temps nous avons trouvé une salle au Café Glacier à côté de chez M. et Mme Ané et le nombre des élus augmentait… Nous avons demandé au Seigneur de nous donner un serviteur de Dieu sur place et une salle plus grande. Dans sa miséricorde, Il nous a exaucé et nous a donné un serviteur M. Henri Roux et une salle plus grande 7, rue Temponières à Toulouse.
Nous avons eu un missionnaire M. Douglas Scott et à cette occasion un service de baptême important (J’étais aussi du nombre) à la piscine du TOEC en 1947. M. Henri Roux venait de perdre son épouse à la naissance de sa petite fille et M. Marcel Roux a remplacé son frère. Le Seigneur accompagnait sa Parole par des miracles et des guérisons et aussi des conversions à la gloire de notre Dieu. La salle devenait trop petite et le Seigneur nous a donné une salle plus grande 22, rue Léonce Castelbou à Toulouse. M. Aimé Blanc a remplacé M. Marcel Roux en 1972 après 32 ans de ministère. Quelques années plus tard nous avons eu une nouvelle salle aux Minimes 4, avenue Frédéric Estèbe. Ensuite M. Ramos a remplacé M. Blanc en 1989. Louée soit la miséricorde de Dieu qui veille sur son Eglise et ne l’abandonne pas. Alléluia ! Gloire à Jésus notre Sauveur adorable !

Mme Weber

 

En 1946, Monsieur Henri Roux, alors pasteur à Albi, est venu à Toulouse pour étendre l’évangélisation vers la Haute Garonne. Il prêchait dans une salle prêtée par un restaurant. C’étaient les prémices. Son frère Marcel Roux est venu reprendre le « flambeau » et ce fut le début d’une longue carrière qui devait durer 30 ans. Une première salle au centre ville, rue Temponières, accueillait les nouveaux venus. Le Saint-Esprit soufflait, les âmes venaient nombreuses et nous avons connu des témoignages de vie transformée, des guérisons miraculeuses et toutes sortes de délivrances. En 30 ans l’église a grandi. Par la présence du Seigneur et de Son Esprit, il se faisait de grandes choses. Nous vivions une nouvelle Pentecôte (Actes 2), les âmes s’ajoutaient au troupeau des élus. Les baptêmes se succédaient (environ tous les deux mois) de 15 à 20 personnes à chaque service. De surcroît, par l’Esprit de Dieu, des jeunes se sont levés pour le service du Maître. Toulouse a été une pépinière. L’Eglise étant devenue trop importante (numériquement), il a été nécessaire de la scinder en trois lieux de culte répartis dans la ville. A l’extérieur, nous avons participé à l’ouverture des villes environnantes : Carcassonne, Colomiers, Castelsarrasin, Pamiers, Villemur, Grenade… Le travail de la moisson était grand, aussi le peuple de Dieu était assidu aux réunions de prières. Le Seigneur bénissait abondamment. De nos jours, nous réclamons une nouvelle effusion du Saint-Esprit, nous voulons voir la gloire de Jésus.

Marlise Plo