Michaël Larroque

J’ai eu la chance de naître dans une famille chrétienne. J’ai donc appris très jeune à connaître Dieu. J’aimais Dieu et je savais qu’il entendait mes prières, même les plus secrètes, puisqu’il y répondait. Avec le temps, je me suis malheureusement laissé séduire par le monde et ses plaisirs, et mon cœur s’est endurci peu à peu. J’en suis arrivé à abandonner Dieu et sa Parole. Je n’avais plus aucune communion avec lui. Certes, je continuais de venir à l’église tous les dimanches. Je m’y sentais bien mais je n’entendais plus rien. J’étais devenu un spectateur sourd. Je savais pourtant qu’il me fallait faire un choix : suivre Dieu ou le monde, mais pas les deux. Pendant des années, j’ai remis à plus tard cette décision si importante pour ma vie. Je pensais repousser ce choix mais en réalité, tant que je refusais d’accepter Dieu dans ma vie, je choisissais la mort.

Au fond de moi-même, je savais bien que je n’étais pas sauvé et mon cœur n’était pas en paix. Je voyais des chrétiens heureux autour de moi, et moi, je ne partageais ni leur paix ni leur joie. Il m’est arrivé dans certaines circonstances de vouloir me tourner vers Dieu mais je restais enchaîné aux plaisirs du monde. J’ai essayé de me défaire de ces chaînes par moi-même mais sans résultat. Je m’enfonçais toujours un peu plus. J’attendais aussi que Dieu fasse quelque chose d’extraordinaire dans ma vie pour me décider à le suivre. Pendant mon enfance, j’ai vu de nombreuses personnes se tourner vers Dieu après avoir été miraculeusement guéries. J’attendais donc, moi aussi, un miracle de Dieu dans ma vie.

Lorsque j’en ai eu assez de cette vie que je menais, lorsque j’en ai eu assez de ne faire aucun progrès avec Dieu, j’ai crié à lui et je l’ai supplié de briser ce cœur de pierre qui était en moi pour que je puisse enfin comprendre et réaliser l’amour de Jésus pour moi, cet amour dont j’entendais si souvent parler mais auquel je restais insensible. Dieu a entendu mes prières et il m’a répondu : mon cœur s’est effondré et j’ai alors compris que ce miracle extraordinaire que j’attendais de Dieu, il l’avait déjà fait, il y a 2000 ans, en donnant son fils Jésus. J’ai réalisé que Jésus a payé de sa vie pour moi, pour me libérer de mon péché. J’ai compris que son sang a coulé pour que je sois pardonné de toutes mes fautes. Et devant un tel amour manifesté pour moi, je ne pouvais que lui ouvrir mon cœur et lui donner ma vie. Il a alors inondé mon cœur d’une paix, d’une joie, d’un amour que je n’avais jusqu’alors jamais connus. A partir de ce moment là, j’ai bien compris qu’il ne suffisait pas de croire, il fallait aussi que je prenne un engagement devant Dieu : décider de le suivre et de lui obéir jusqu’au bout.

Je voulais faire ce pas mais il y en a un à qui ça ne plaisait pas. Le diable a employé toutes les ruses pour me dissuader de prendre cet engagement. Il m’a fait douter de l’authenticité du pardon de mes péchés, il a cherché à me faire retomber dans ma vie de péché. Pendant des mois, j’ai combattu contre lui. Mais je n’étais pas seul. J’ai appris à mettre ma confiance en Dieu, j’ai appris à lutter en m’appuyant sur lui et sur sa Parole. Il m’est arrivé de chuter mais Dieu, dans son amour, m’a toujours relevé. Un jour, je me suis mis à sombrer sans raison dans une profonde déprime. Je ne m’expliquais pas l’état dans lequel je me trouvais. J’ai alors compris que, d’une certain façon, si tout allait mal… alors tout allait bien ! Le fait que Satan se déchaîne contre moi me prouvait en quelque sorte que j’étais sur la bonne voie, que ma conversion était bien réelle et que je n’avais donc aucune raison de douter ni de l’amour de Jésus pour moi ni de mon salut. Ce jour-là, fermement convaincu de faire le bon choix, j’ai pris la décision de me faire baptiser.

Jésus est mort pour moi parce qu’il m’aime. Il est mort pour me sauver. Aujourd’hui, Il est ressuscité, il vit en moi et sa lumière illumine mon cœur. Je l’aime et je veux lui rester fidèle pour avoir le bonheur de le voir un jour.